La première mission de l’AESH est sans aucun doute de bien comprendre quels sont les besoins prioritaires d’accompagnement de l’élève qui lui est confié. Ce travail d’information, d’explication, d’observation, doit être mené en collaboration avec l’enseignant(e) de la classe, l’équipe éducative, l’équipe de circonscription (conseiller d’aide à la scolarisation, psychologue scolaire…).

Comprendre les besoins de l’élève, c’est lui permettre de dépasser ses peurs dans les situations quotidiennes de la classe, de l’école, de l’établissement… L’élève doit très vite percevoir qu’il peut compter sur l’AESH. Bien plus qu’un aide, l’AESH devient un allié, rassurant et sécurisant, face à la difficulté. Puisque cette ré-assurance doit permettre l’accès aux apprentissages, l’AESH est bien, lui aussi, dans son rôle qui ne se confond pas avec celui de l’enseignant, un médiateur.

Sécuriser l’élève sans pour autant faire à sa place, guider, soutenir, tout cela ne peut pas, chaque jour, s’improviser. Il appartient à l’AESH de connaître et d’avoir à sa disposition un certain nombre de gestes techniques simples, sur lesquels appuyer son aide bienveillante.

À cet effet, l’équipe des conseillers départementaux propose un guide pratique pour l’accompagnement au quotidien des élèves qui présentent :

—  des troubles des fonctions auditives ;
—  des troubles des fonctions motrices ;
—  des troubles des fonctions visuelles ;
—  des troubles du spectre autistique ;
—  des troubles spécifiques du langage.

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